L’amour de Dieu
L’amour de Dieu de loin surpasse
Ce qu’en peut dire un cœur humain
Il est plus grand que les espaces
Même en l’abîme il nous atteint
Pour le péché de notre monde
Dieu nous donna Jésus
Il nous pardonne
Ô paix profonde
Il sauve les perdus
Refrain
L’amour de Dieu, si fort, si tendre
Est un amour sans fin
Tel est le chant que font entendre
Les anges et les saints
Versez de l’encre dans les ondes
Changez le ciel en parchemin
Tendez la plume à tout le monde
Et que chacun soit écrivain
Vous dire tout l’amour du Père
Ferait tarir les eaux
Et remplirait la place entière
Sur ces divins rouleaux
Et que le monde un jour chancelle
Avec ses trônes et ses rois
Quand trembleront tous les rebelles
Soudain saisis d’un grand effroi
De Dieu l’amour que rien ne lasse
Pour nous encore vivra
C’est le miracle de la grâce
Amen, Alléluia
L’église universelle a pour roc Jésus-Christ
L’église universelle a pour roc Jésus-Christ;
Elle est l’œuvre nouvelle que sa parole fit,
Habitant le ciel même, Il vint se l’attacher,
Et, par un don suprême, mourut pour la sauver!
L’église en sa prière unit à leur Sauveur
Les peuples de la terre soumis au seul Seigneur.
C’est Son Nom qu’elle acclame, Son pain, qui la nourrit;
Elle verse à toute âme l’espoir qui la guérit.
Honnie et méconnue, menant de durs combats,
Elle attend la venue de la paix ici-bas.
Contemplant par avance La fin de son tourment,
La grande délivrance, le repos permanent.
Aujourd’hui, sur la terre, elle est unie à Dieu,
Et, par un saint mystère, aux élus du saint lieu.
Rends-nous, comme eux, fidèles, Et reçois-nous, Seigneur,
Dans la vie éternelle, dans l’éternel bonheur!
L’Etranger de Galilée
En rêve, j’allais, près du lac, m’asseoir, Où la rive était isolée,
A l’heure où descend la fraicheur du soir Des montagnes de Galilée.
Et là, je voyais parfois l’Etranger Familier du la solitude,
L’Ami du pécheur et du péager, Entouré de la multitude.
Refrain
Je le suis, Je l’écoute, et je l’aime, Mais comment lui prouver mon amour?
Seulement par le don de moi-même, M’engageant à le servir toujours.
Alors, au matin, j’ai voulu savoir Ce que dit de lui, l’Ecriture:
C’est là qu’on l’entend,là qu’on peut le voir,Se donnant à nous sans mesure.
Il vit et meurt en portant nos maux, Il rachète une race vile,
Récits émouvant, Merveilleux tableaux ; Quel sauveur et quel évangile !
Je l’ai retrouvé , et toujours pareil, Dans le fond de ma conscience, Sagesse, Lumière, Secours, conseil, Il m’instruit dans sa connaissance.
Sa voix, son regard, son pouvoir, son cœur Tout en Lui me surprend, m’attire,
Q’il juge, et je suis tout saisi de peur, Qu’il pardonne, et j’ai son sourire.
Dès lors, il n’est plus l’étranger lointain, Entrevu dans ma solitude,
Un rêve, un espoir, L’idéal humain, Mais la vie et la certitude.
Jésus, Fils de Dieu, qui mourut en croix, A tes pieds que ma foi s’écrie: Quiconque t’a vu, se repent et croit, A déjà l’Eternelle Vie!